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Les addictions

 

Les addictions sont des comportements de consommation de substances psychoactives provoquant une souffrance psychologique et des troubles physiologiques. Le sujet devient plus ou moins vite dépendant. Il est « accro », comme on le dit dans le langage courant.

 

Les addictions les plus répandues concernent la cigarette (nicotine) et l’alcool, avec de nombreux effets nocifs pour la santé du patient, notamment un risque accru de cancer et de pathologies cardiovasculaires.

 

 

 

 

En dehors de ces substances licites, il y a la dépendance aux drogues, que celles-ci soient dites « douces » (cannabis) ou « dures » (héroïne, cocaïne, morphine, amphétamine et dérivés de synthèse). Enfin existent des addictions liées à des activités, et non à des substances, comme par exemple le jeu pathologique ou les achats compulsifs.

 

Pour la plupart des addictions, les hommes sont plus concernés que les femmes. Elles peuvent survenir à tout moment de l’existence, mais la période de 15 à 25 ans est la plus propice à l’émergence des dépendances. Le comportement à risque des adolescents et des jeunes adultes facilite les premières expériences.

 

Par ailleurs, lorsque la mère abuse d’une substance (drogue, alcool, cigarette…), l’enfant souffre de divers troubles du développement (fœtopathie alcoolique par exemple) mais aussi d’un syndrome de sevrage-dépendance qui se manifeste à la naissance. Le cerveau du bébé ayant été habitué à la substance au cours du développement fœtal, par l’intermédiaire du placenta.

L’alcool

 

La dépendance à l’alcool pose souvent un problème social.

 

La dépendance est évaluée selon des étapes précises :

 

  • L’usage simple est une consommation occasionnelle ou régulière et modérée.

  • L’usage à risque est susceptible d’entraîner une dépendance.

  • L’usage nocif est un stade plus évolué avec consommation répétée.

  • L’usage avec dépendance est caractérisé par une perte                                                                                                                   du contrôle de la  consommation et apparition des signes de sevrage                                                                                              en cas de manque.                                                                                                                                                                              

 

Les effets de l’alcool sont :

 

  • Des modifications du comportement : levée de l’inhibition aussi bien sociale que  personnelle (la personne parle beaucoup et ne ressent aucune gêne)

  • Une diminution de l’anxiété et de la dépression par son pouvoir calmant,

  • Une modification de l’état de conscience pour pouvoir contourner et fuir les réalités : la personne devient de plus en plus étourdie jusqu’à oublier tous ses problèmes, réagit mal et perd la capacité de prendre des décisions.

 

Mécanisme d’installation de la dépendance et effets :

 

Une fois enclenchée, l’organisme réclame sans cesse la présence de l’alcool. Cependant, la consommation d’alcool est facilitée par des facteurs psychologiques, sociaux et cognitifs, entretenant la consommation. Généralement, les sujets à risques sont des personnes présentant des troubles anxieux, qui ont des difficultés à gérer le stress, des personnes ayant des difficultés de communication avec les autres ou des personnes présentant souvent des états dépressifs.

 

Sur le plan social, ces personnes à risques sont souvent isolées car ce sentiment de solitude leur est imposé, comme dans certaines situations : des sujets au chômage ou ayant des conflits conjugaux. Dans la dépendance à l’alcool, l’entourage et l’environnement joue un rôle important comme facteur de dépendance.

Des traits de personnalité se retrouvent avec fréquence. Il s’agit majoritairement de sujets présentant un manque de confiance en soi et qui se sentent inefficaces et faibles. Ils s’adonnent alors à l’alcool et attendent de ses effets des comportements positifs envers la société.

Le cannabis est le produit illicite le plus largement consommé en France, surtout par les jeunes. Les dangers d’une consommation régulière sont nombreux.

 

Les effets d’une consommation régulière :

 

  • difficultés de concentration, difficultés scolaires ;

  • préoccupations centrées sur l’obtention et la consommation du produit, isolement social et perte de motivation ;

  • risques pour l’usager et son entourage, liés aux contacts avec des circuits illicites pour se procurer le produit ;

 

Chez certaines personnes vulnérables, le cannabis peut engendrer ou aggraver un certain nombre de troubles psychiques comme l’anxiété, la panique et favoriser la dépression. Il peut aussi provoquer l’apparition d’une psychose cannabique : il s’agit d’une bouffée délirante qui nécessite une hospitalisation dans un service spécialisé. Le cannabis est également susceptible, chez les sujets prédisposés, de révéler ou d’aggraver les manifestations d’une maladie mentale grave, comme la schizophrénie.

L’addiction au tabac est la dépendance la plus rapide.

Elle s’installe en quelques semaines chez le fumeur.

Chaque cigarette fumée renforce l’asservissement du sujet au tabac. 

 

Mécanisme d’installation de l’addiction et effets :

Le mécanisme d’addiction au tabac est la conséquence des mécanismes d’habitude et de pression sociale.

Le principal facteur de dépendance est la nicotine du tabac qui est une substance agissant sur le cerveau avec stimulation du système de récompense incitant le fumeur à en consommer davantage. L’effet de la nicotine au niveau de l’organisme se produit rapidement (en moins de 8 secondes) et dure environ 20 à 40 minutes.

L’effet de la nicotine est difficilement géré par le sujet et devient indispensable dans la réalisation des activités et obligations quotidiennes. La nicotine est un antidote à l’angoisse et au stress générés par les situations de la vie quotidienne. Elle est source de plaisir, de détente et de stimulation intellectuelle pour le consommateur. 

De plus, fumer instaure des gestes habituels qui renforcent la confiance en soi et devient de plus en plus difficilement maîtrisable.

 Témoignage

 

« Arrêter de fumer, c’est magique.!

C’est une grande aventure où l’on se découvre chaque jour un peu plus.

Faites, comme moi, vous avez tout à y gagner » !

 

 Anne 21 ans

Anorexie, Boulimie…

 

Qu’est-ce que l’anorexie?

 

C’est une maladie d’origine mentale, qui se traduit dans les faits par le refus total d’une personne de s’alimenter. Ce qui peut d’abord prendre la forme d’un désordre alimentaire sans gravité (on saute un repas, on commence un petit régime), se transforme, pour certaines personnes, en un véritable fléau pouvant d’ailleurs les conduire jusqu’à la mort. 

 

En effet, la personne anorexique, manifeste, malgré son état de dénutrition, une grande activité, un refus de la fatigue, voire un certain état d’excitation, généralement dans le but de masquer son véritable problème. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Elle multiplie (souvent à l’insu de tous pendant longtemps) les conduites à risque au niveau alimentaire : jeûne, vomissements, prise de laxatifs… Son corps est alors réellement en danger mais la personne malade continue à n’être obsédée que par son poids et son problème d’image : même quand elle aura perdu jusqu’à 50% de son poids, elle continuera à se trouver trop grosse, et niant l’évidence et le danger, elle ne se résoudra pas à reprendre une alimentation normale.

 

Pour les personnes touchées, l’anorexie semble être un moyen de contrôler des émotions qui les dépassent, qu’il s’agisse d’un problème d’amour-propre, de manque de communication avec l’entourage, ou d’un refus inconscient de grandir et de devenir ainsi une rivale potentielle de la mère (dans le cas très fréquent des jeunes adolescentes).

Qu’est ce que la Boulimie?

 

Elle se caractérise par des périodes de pulsions incontrôlables vis-à-vis de la nourriture, suivies d’une réaction déclenchée par la peur de grossir, à l’origine de diverses pratiques néfastes : vomissements, diurétiques, jeûne ou restrictions alimentaires. Le cycle boulimique peut se répéter plusieurs fois par jour ou moins fréquemment.

 

Dans la majorité des cas, la boulimie se vit dans la honte et la clandestinité. La plupart des patients hésitent à consulter et espèrent contre toute évidence s’en sortir seuls. Les personnes boulimiques peuvent être d’un poids trop faible, normal ou excessif.

 

Signes cliniques

 

  • Épisodes récidivants de gavage,

  • Sentiment de perte de contrôle du comportement alimentaire, purges fréquentes ou restrictions alimentaires sévères (vomissements, laxatifs, diurétiques …)

  • Préoccupation excessive au sujet du poids et de l’apparence,

  •  Sentiment de honte, de dévalorisation, de culpabilité et de dégoût profond.

 

Les manifestations somatiques

 

  • Irrégularité menstruelle,

  • Intoxication à l’Ipéca thermique,

  • Dilatation, rupture de l’estomac,

  • Hypertrophie parotidienne,

  • Oesophagite,

  • Ulcération,

  • Fausses-routes gastriques,

  • Pneumopathie de déglutition.

 

Dans ces deux pathologies, la sophrologie est d’une aide précieuse avec un travail sur la corporalité.

 

Pour plus d’informations, n’hésitez pas à me contacter.

Plusieurs techniques adaptées sont à votre disposition pour vous aider.

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Isabelle Blain

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