
Sophrologue Relaxologue
Isabelle Blain
Confiance en soi, stress, émotions, sommeil
Les émotions
Les émotions sont des réactions complexes qui engagent à la fois le corps et l’esprit. Ces réactions incluent un état mental subjectif, tel que la colère, l’anxiété ou l’amour, une impulsion à agir, tel que fuir ou attaquer, que cela soit exprimé ouvertement ou non, et de profond changement dans le corps, tel qu’une augmentation du rythme cardiaque ou de la pression sanguine.
Certains de ces changements corporels préparent à des actions d’adaptations soutenues. D’autres, tels que les postures, les gestes et les expressions faciales communiquent aux autres ce que nous ressentons ou ce que nous voulons que les autres croient que nous ressentons. Elles interviennent dans nos choix et nos jugements. Elles permettent l’adaptation à une situation.
Gérer une émotion, c’est la reconnaître et accueillir ce qui est là, en prendre conscience. L’émotion doit être exprimée au bon moment et à la bonne personne. Les émotions non exprimées sont des bombes à retardement.
Conséquences du refoulement des émotions:
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On n’est plus à l’écoute de nos ressentis.
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Accumulation de frustrations.
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Maux de tête, de dos, stress, angoisses…
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Maladie de peau, ulcères, problèmes cardiaques, insomnies…
C’est souvent à partir de ce moment que la personne consulte.
En vous aidant dans la gestion de vos émotions, la sophrologie vous permet de les canaliser. Elles deviennent alors vos alliées dans votre quotidien.

Confiance en soi
La confiance en soi est l’une des qualités les moins bien partagées ! Si certains en ont beaucoup trop, d’autres en manque cruellement…
L’image de soi se construit avec des émotions, des souvenirs et avec l’image que nous renvoie notre entourage…
L’image de soi est fragile.
Elle peut être déstabilisée par une simple réflexion…
Elle peut aussi être affectée par toutes les croyances négatives que nous portons en nous, parfois sans même nous en rendre compte.
La confiance en soi est une prédiction réaliste et ponctuelle que l’on a les ressources nécessaires pour faire face à un genre particulier de situation.
Elle est le résultat d’une accumulation d’expérience. Elle est liée à un sentiment de sécurité. Lorsque nous abordons un domaine nouveau, nous sommes dans une situation d’insécurité.
Parfois, nous ne savons pas comment nous adapter à ce nouveau contexte et nous ne possédons pas toujours les outils nécessaires pour anticiper nos réactions.
La sophrologie permet de prendre conscience des possibilités de nos potentiels. Elle aide à puiser au plus profond de nous les ressources nécessaires pour augmenter notre image, notre confiance et notre estime de soi.
Le sommeil
L e cycle du sommeil
Le sommeil est constitué
d’une succession de cycles
qui s’enchaînent tout au long de la nuit.
Chaque cycle dure en moyenne 90 minutes et comporte plusieurs phases. En moyenne, une nuit comporte 4 à 5 cycles mais certaines personnes se sentent bien avec 3 cycles par nuit.
Un cycle de sommeil comporte :
Une phase de sommeil lent, pendant laquelle l’activité cérébrale est lente, durant de 60 à 75 minutes et comportant 4 stades :
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L’endormissement, divisé en deux étapes (la somnolence, suivie de l’assoupissement)
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Le sommeil léger
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Le sommeil profond (sommeil établi)
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Le sommeil très profond (sommeil lent profond)
Une phase de sommeil paradoxal, plus courte, où l’activité cérébrale est plus importante : cette période s’accompagne de mouvements oculaires rapides provoqués par les ondes du cerveau, en rapport avec les rêves.
Le sommeil paradoxal dure en moyenne 15 à 20 minutes.
Une phase de sommeil intermédiaire, brève, avec des micro-réveils débouchant sur un nouveau cycle ou sur le réveil complet.
Les premiers cycles sont riches en sommeil lent profond, les derniers en sommeil paradoxal.
Le sommeil ne permet pas seulement de reprendre des forces, il est indispensable au développement cérébral ou encore pour assurer certaines fonctions métaboliques et de développement en régulant la production de plusieurs hormones :
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hormone de croissance chez les enfants
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cortisol
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insuline
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hormone de l’appétit
Les privations chroniques de sommeil pourraient expliquer en partie l’augmentation de l’obésité et du diabète tardif. Les sujets qui ne dorment pas assez grignotent davantage et ont plus faim.
Les troubles du sommeil sont à l’origine de pathologies touchant diverses spécialités médicales telles que la pneumologie, la neurologie, l’ORL, la psychiatrie, la pédiatrie…
Les différents troubles du sommeil sont :
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Somnambulisme.
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Enurésie.
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Cauchemars.
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Somnolence diurne.
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Insomnies (difficulté d’endormissement, réveils multiples ou trop longs et les réveils précoces).



Le Stress
Le stress empoisonne l’existence, au propre comme au figuré. Non seulement il rend la vie désagréable mais il rend malade!
Les trois composantes du stress :
L’agent de stress : un stimulus d’ordre physique, mental, social ou émotionnel survient auquel il faut s’ajuster.
La réaction de stress c’est lorsque le cerveau sonne l’alerte, des réactions physiologiques immédiates, comme l’augmentation du rythme cardiaque, la constriction des vaisseaux sanguins et la montée d’adrénaline.
L’attitude : Une attitude négative ou des attentes irréalistes donnent également lieu à des problèmes de stress.
ex : un retard de cinq minutes ne crée généralement pas de stress, sauf si on pense qu’on va rater le train, ou si le cerveau imagine un scénario catastrophe.
Les symptômes physiques:
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Tensions musculaires
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Problèmes digestifs
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Problèmes de sommeil
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Manque d’appétit
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Maux de tête
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Vertiges
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Souffle court
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Fatigue
Les symptômes émotionnels et mentaux :
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Agitation
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Irritation
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Indécision
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Inquiétude
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Anxiété
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Manque d’enthousiasme
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Mélancolie
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Baisse de libido
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Difficulté à se concentrer
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Faible estime de soi
Les symptômes comportementaux
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Perception négative de la réalité
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Désorganisation
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Difficulté dans les relations
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Absentéisme
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Tendance à s’isoler
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Abus de télévision
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Consommation accrue de tabac, de caféine, de sucre, de chocolat, d’alcool, de drogues
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Évitement des situations exigeantes
Nous avons tendance à l’ignorer, mais les réactions de stress sont normales et utiles. Dans de nombreuses circonstances, on parle donc de « bon stress ».
On sait, par exemple, que le niveau de performance au moment d’une tâche est meilleur lorsqu’il y a une certaine dose de stress, car celui-ci permet de stimuler la motivation, de mieux juger les paramètres de la situation et de se préparer en conséquence. Certains aiment cette excitation du stress et la recherchent notamment dans la compétition.
Chez d’autres personnes, les réactions de stress sont si intenses ou si durables, même dans des situations courantes, que cela nuit à leur fonctionnement social et professionnel. Et chez certains, le système nerveux tarde à enclencher l’indispensable réaction de détente, même après la disparition de l’agent de stress.
L’entraînement sophrologique permet de court-circuiter ces réactions en apprenant à gérer notre stress.
Pour plus d’informations, n’hésitez pas à me contacter.


